Evil Reign
Désolé, mais pour l'instant notre forum est en construction, alors il va falloir attendre un peu !

Le Staff.
Evil Reign
Désolé, mais pour l'instant notre forum est en construction, alors il va falloir attendre un peu !

Le Staff.
Evil Reign
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Evil Reign


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Shelly Mindlay
Admin
Admin
Shelly Mindlay


Messages : 46
Date d'inscription : 26/06/2011
Humeur : A une très forte envie d'aller taper sur un représentant du gouvernement *.*

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 23:42

Shelly marchait en regardant droit devant elle, la tête haute, la démarche assurée. En la regardant déambuler tranquilement dans la rue, personne n'aurait pu se douter que la jeune fille était suivie. Comme d'habitude. Elle portait une grande cape, qui lui descendait jusqu'aux pieds, dissimulant sa jolie silhouette. Une large capuche était rabattue sur sa tête, laissant la moitié de son visage dans l'ombre. Un fanthôme de plus parmis tous les autres.
Shelly marcha dans une des nombreuses flaques de la rue, sans y accorder la moindre parcelle d'attention. En fait, même si ça ne se voyait pas, elle se concentrait de toute ses forces sur les pas derrière elle. Elle tourna rapidement au coin d'une rue sombre et sale, et accéléra le pas. Ceux qui la suivaient aussi. Shelly s'engagea dans une ruelle sombre, tout en souriant sous sa cape. Encore des imbéciles qui allaient se retrouver paumés dans le quartier le plus glauque et le plus pauvre de la ville. Comme elle l'avait prévu ils l'imitèrent, mais trop tard. La ruelle était déjà déserte.
Un des deux hommes tapa rageusement du pied par terre et cria :

- On t'attrapera, tu peux en être sûre ! On aura ta peau sale vermine !

Shelly entendit tout, du haut de son toit. Elle venait toujours ici, car il lui suffisait de monter sur une poubelle pour se hisser sur le toit et se réfugier derrière une vieille cheminée. Juqu'à maintenant les Sauveurs ne l'avaient jamais trouvé. Elle émit un petit reniflement dédaigneux, mais le regretta aussitôt. Ses poursuivants n'étaient certe pas très intelligents, mais ils restaient des professionels. Ce petit bruit n'avait pas du passer innaperçu. En effet, l'homme dit, mais beaucoup moins fort cette fois, la voix chargée de haine :

- Hein hein hein ! Tu es donc toujours là toi ! Tu es vraiment bête. Allez vient Alonth, on va la chercher.

La jeune fille ne resta pas un seul instant de plus dans sa cachette, et fila le plus vite possible sur le toit, le coeur battant à la chamade. Mais quelle imbécile elle faisait ! Maintenant la vraie chasse allait commencer, violente, fatigante, et sans merci. Et comme toujours elle était la proie, terrorisée. Shelly se maudit, et commença à avoir franchement peur.

Les hommes étaient montés sur le toit avec des gestes rapides, précis, et d'une efficacité implacable. Quand à elle, Shelly bondissait de toits en toits. Dans ce quartier ils étaient très rapprochés, ce qui n'allait pas tarder à changer car elle se dirigeait vers le Centre. Avec un peu de chance les hommes laisseraient tomber pour ne pas effrayer les membres du gouvernement.. Le souffle de la jeune fille était rauque, ses jambes flageollantes. Les hommes se rapprochaient à grands pas, et Shelly bénit le ciel qu'ils n'aient pas le droit d'utiliser d'armes à feu contre les moins de 18 ans. Elle se força à accélérer, mais les sauts à faire étaient de plus en plus grands, et bientôt elle devrait descendre. La capuche de sa cape finit par s'accrocher au coin d'une gouttière alors qu'elle passait d'un toit à l'autre. Son élan, et le fait que sa cape soit de mauvaise qualité empêcha Shelly de se retrouver accrochée au-dessus du vide. A la place, sa capuche se déchira, exposant son viasage au regard de tous, et laissant ses cheveux virvolter au gré du vent. La boule dans son ventre se fit plus oppressante, et la peur de Shelly plus grande. Il fallait qu'elle descende de là, ce qu'elle fit à la première occasion, poursuivent sa course dans les rues du Centre. Les gens qu'elle croisait lui jetaient des regards étonnés, quelques fois haineux, et d'autre envieux. C'est vrai qu'elle était vraiment jolie, avec ses grands yeux agrandis par la terreur, son visage pale, ses longs cheveux bruns, et sa cape qui ondulait derrière elle.

Elle bouscula plusieurs passants, tourna et retourna au coin des rues, sans parvenir à semer ses adversaires.
Il apparut clairement qu'elle n'allait pas pouvoir tenir le rythme bien longtemps. Shelly chercha des yeux quelque chose qui pourrait l'aider, et finit par trouver ce qu'elle cherchait. Là-bas, il y avait une grande maison, avec une lucarne sur le toit et un arbre qui lui permettait de monter.
Ses poursuivants étaient tout près d'elle, et Shelly fit une dernière accélération. Elle courut aussi vite que pouvait la porter ses jambes jusqu'à l'arbre, et l'escalada en vitesse. Alors qu'elle s'engageait sur la branche qui lui permettait d'atteindre la maison, une main s'empara de sa cape, la tirant vers lui. Shelly jeta un regard affolé derrière elle et découvrit bien sûr un Sauveur, un sourire aux lèvres. Il était sûr de sa victoire, sûr de la mort de la jeune fille. Les yeux de celle-ci se brouillèrent tandis qu'une pensée funestre jaïssait de son esprit.
* Je vais mourrir *
Sa rage reprit rapidement le dessus, et elle asséna un violent coup de pied dans le nez de l'homme, qui laissa échapper un gémissement de douleur. Sans plus s'atarder, Shelly bondit sur le toit, et se précipita vers la lucarne. Consciente qu'elle était forcément fermée, elle tira un couteau de sous sa cape et brisa la vitre. Puis elle rentra dans la maison, sans un regard en arrière.

Elle se trouvait dans un grenier poussiéreux, et particulièement encombré. Ses pas se dessinaient dans la poussière, comme si elle marchait dans la neige. Il était clair que personne n'était venu ici depuis longtemps. Shelly ne s'y attarda d'ailleurs pas, et descendit les escaliers quatre à quatre. En bas, un grand couloir blanc s'offrait à elle. Elle prit la 3eme portes à droites, et s'engouffra dans la pièce, qui était d'ailleurs une chambre. Puis elle referma la porte, tira le verrou, et se laissa glisser jusqu'au sol. Ses yeux se fermèrent d'eux même. Elle n'avait jamais eut aussi peur de toute sa vie. Son coeur se calma lentement, et elle rouvrit les yeux.

Une garçon était assis sur son lit, la détaillant en silence.
* Oh non. Pas encore. Je suis morte. Puta*n. *
Elle se leva précipitament, et soutint le regard du garçon. Il était plutôt beau, et avait les cheveux blancs. Shelly fut prise d'un rage terrible contre lui. PoUrquoi n'était-il pas traqué ? Pourquoi n'avait-il pas peur ? Pourquoi n'était-il pas comme elle ?
* Parce que c'est une de ces pourritures qui font partis du gouvernement .*
Shelly s'approcha de lui, s'immobilisa, et le baffa magistralement. Il ne devait pas s'y attendre car il ne réagit pas. Ce geste calma la jeune fille, et l'apaisa même. Mais la peur reprit vite le dessus car les bruits de pas de rapprochaient. Elle jeta un regard désespéré au garçon, et murmurra :

- S'il te plait, ne leur dis pas que je suis ici.

Puis elle se glissa sous le lit tout en priant por qu'il ne la dénonce pas. Il avait sa vie entre ses mains, et Shelly détestait ça. En plus elle venait de la baffer, mais bon ... il n'y avait pas de place pour les regrets dans la vie de Shelly.
Dehors, un des hommes cria :

- T'es coincée vermine. On va te faire la peau, tu vas voir. Tu nous a bien fait courrir, ça faisait longtemps qu'on s'était pas autant amusé. Mais maintemant, c'est fini. Tu vas cerver ici.

Shelly ferma très fort les yeux.


Revenir en haut Aller en bas
http://only-us.forumgratuit.org/
Blas Chainsaw
Admin
Admin
Blas Chainsaw


Messages : 47
Date d'inscription : 19/06/2011
Humeur : Song, I love you ~

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeSam 20 Aoû 2011 - 16:13

Réveil. Yeux embrumés. Je vois flou. Je referme les yeux, passe la couverture sur ma tête, essaie de me rendormir. Je sens que je vais m'ennuyer, aujourd'hui. Non, je le sais. Je soupire, j'arriverai pas à me rendormir, de toute façon. Je soulève la couverture, puis je me relève, pour me retrouver assis sur le lit. Je contemple le bordel qui est ma chambre. Ma mère viendra très sûrement dans ma chambre, me disant « ta chambre n'est toujours pas rangée » et je lui dirais rien et puis voilà. Ouais, pas excitant ce que je raconte, là. Je regardais un sac. D'après ma mère, il était bleu marine. Pour moi, il est gris. Ma chambre est grise. Le couloir est gris. La salle de bain est grise. Tout. Tout pour moi est gris. La vie, peut-être, aussi ? Nan, pour moi, je pense qu'elle est rose, par rapport aux cons qui se laissent pas faire, alors qu'ils pourraient se laisser faire tuer par les Sauveurs. Je regarde mes mains. Grises. Huuuum. Ouairf. Je regarde l'heure. 10H du matin. Je me lève difficilement, le sommeil assez présent, puis je sors lentement de ma chambre. Je descend à la cuisine. Et là, je vois mes parents. Tout prêts pour sortir. Je les dévisage comme si je venais de rencontrer deux marginaux. Ma mère accoure vers moi, me prend les joues entre ses mains et dépose un baiser sur le front. J'ai eu le droit à un « bonjour mon chéri » puis mon père, restant à l'écart et me dévisageant comme si … comme si c'était moi, le marginal, et pas eux. Il n'aime pas le fait que je sois ce que je suis. Un jeune homme faisant plein de connerie, et adorant foutre un peu le bordel dans le gouvernement. Je ne suis pas comme il voudrait que je sois. Un fils parfait et responsable. Un fils digne d'être son héritier. Pas de bol pour lui, je suis fils unique. Et ma mère ne peut plus faire de gosse, pas de bol, vraiment, hein. Fin. Il serait bien fichu d'aller ailleurs pour avoir un autre gosse, plus digne de lui et me jeter moi à la porte. Naaaan. Il me regarde toujours, alors que ma mère me tiens toujours les joues, bloquée. Mon père fit finalement « bon, on y va ? ». Je demandais où, et j'eus pour réponse des courses. Puis ils partirent. Des courses ? Hum. Hum, hum, hum. Attend. Ah oui, c'est mon anniv aujourd'hui. Ils vont m'acheter une dague AHAHAHAHA. Ok …
Je vais être libre pendant des heuuuures. Alors je fait quoi ? Je reste à rien zoner à la maison ? Je fais du roller dans la maison ? Je vais à la zone est, me balader tranquillement parmi les chers citoyens ? Hum. Je vais rester à la maison. Je retournais donc dans ma chambre, puis m'affala sur le lit, contemplant ma main. Ca aussi, ça doit faire chier mon père, que je sois handicapé ainsi. C'est plutôt rare, les gens qui voient en noir et blanc. Je suis une rareté. Si j'étais né « ailleurs », je donne pas cher de ma peau. Je m'imaginerai bien des Libérateurs me suivre pour me zigouiller. Je fouirai ? Naan, c'est pour l'avancement de la communauté, d'après papa et maman. L'avancement de la communauté. Bizarre comme phrase. Je me prépare déjà pour l'anniversaire. Y'aura sûrement pas mal d'invités. Et mes parents me diront le même discours depuis que j'ai 10ans. Pfff. Je vais vraiment m'ennuyer. J'aurais des « Joyeux anniversaire, Blas ! », et pour ceux que je connais moins « Heureux anniversaire, Mr. Chainsaw ». Pfff. Je m'ennuie déjà rien qu'en y pensant. Ils me prennent la tête. On pourrai pas me laisser tranquille ? Je deviendrai bien ermite …

×××

Je m'étais endormi. Je me relevais et regardais l'heure. Midi trente. Je sortis de ma chambre puis allait dans la salle de bain. Je me pris une douche glacée. Puis tout à coup, ce fut bouillant, ce qui m'avait fait pousser par réflexe la paume de douche. Puis sinon, j'avais mis une simple chemise et un pantalon qui me paraissait pour moi noir. Mais qui sait, peut-être était-il bleu ? Ou rouge. Ou vert. Enfin bref. Je retournais dans ma graaaande chambre et m'assis sur le lit. Et quelques minutes après, alors que je réfléchissait à ce que je pourrai dire de nouveau face au discours de mes parents, la porte s'ouvrit à la volée, ce qui me fit sursauter et tourner vers la porte. Une fille. Elle ferma la porte et ensuite à clef et s'assit au sol, comme soulagée. Ow. Euuh. Mais. Euuh. Hein ? Puis elle me vit. Elle me regardait droit dans les yeux. Ses yeux étaient pour moi d'un gris très foncé. Elle alla vers moi. Euuh. Puis là PAAAAAAAAAAAF. Elle me fichu une de ces gifles ! C'est à peine si j'allais voler jusque sur Mars. Ouais, enfin bon. En tout cas, ça doit être une psychopathe. Parce que putain, l'autre, elle s'infiltre chez moi, là, comme ça, chez moi, tranquille, s'enferme dans ma chambre avec moi et viens me gifler. Elle va pas bien, cette fille.
Je la regardais. Elle était plutôt jolie. Elle doit être du gouvernement, parce que sinon, quik. Fin je pense. A moins qu'elle ne fuit. Eh béh. Et chez moi … ?

« S'il te plait, ne leur dis pas que je suis ici. »


Maintenant que j'y pense … C'est qu'il y a eu du bruit, en haut. Et y'en à encore, là. Poum, poum, poum. Des gens qui marchent. Je vais être pris en otage ? On va me tuer par le simple plaisir ? Nan. Nan. La fille se mit sous le lit. Mais pourquoi elle m'a giflé ? Je comprends pas, là … Et ensuite, elle me demande de rien dire. De rien dire ? Attend. Alors … ? J'avais raison ? Une marginale ? Hum. Je restais bêtement sur le lit, cherchant à comprendre. Mais … ? Bizarre. J'allais jeter un coup d’œil sous le lit pour la regarder et lui dire un truc, mais on entendit des mecs arriver et gueuler « T'es coincée vermine. On va te faire la peau, tu vas voir. Tu nous a bien fait courir, ça faisait longtemps qu'on s'était pas autant amusé. Mais maintenant, c'est fini. Tu vas crever ici. »
Euuuh. La vermine, c'est moi ou la fille ? Huhuhu. Puis on défonça la porte. Hé ?! Comment ils osent, ces enfoirés ?! Les deux mecs entrèrent et je les dévisageaient, puis me levait. C'était des Sauveurs. Alors la fille les fuyait donc. Purée. Ca saouleuh, pourquoi ça tombe sur moi ? Ils me regardaient assez surpris et à la fois méfiants. Quoi ? Ils pensent que je vais les bouffer ? Quoique, je le ferais bien.

« la fille »


L'un avait dit ça. Genre, « où est la fille ? ». Je les regarde de mes yeux dit vert-gris, d'après ceux qui me le disent. Je fais quoi ? Je leur dit ? Normalement, oui. Mais. Y'a pas de mais, je devrais leur dire, c'est mon devoir. Je dois le dire. Ou au pire … non, rien, pensée trop glauque. Mais elle doit être tuée. Elle est trop belle pour avoir le droit de vivre. Non. Je devrais pas le dire. Ca fera bien chier tout le monde. Oh oui ! Mes parents aussi, ça les ennuieraient bien ! Ben oui, c'est la honte de voir le gouvernement aussi incompétent ! J'ai eu une idée trop, g-é-n-i-a-l-e. C'est parfait. Je pourrai faire ça, à la fête ! Dire « Les gens deviennent de plus en plus incompétent, ils ne... ». Attend. Mais la fille. Mais ouaip ! C'est la Shelly Mindlay, nan ? Celle qui fait poireauter tout le monde comme des cons. Elle est trop forte cette fille. Alors je dirais « Les gens sont de plus en plus incompétents, regardez Shelly Mindlay, personne n'arrive à la choper ». Mais oui ! Et je la garderai ici, vu qu'on ne cherche jamais chez les gens de notre sorte, à mes parents et moi ! Mais ouais ! HEHEHE. Bah.

« Quoi la fille ? Insulteriez-vous ma noble personne ? En tout cas, ce que je sais, c'est qu'en défonçant cette porte, c'est comme si vous crachiez sur mon insigne. Vous l'a-t-on permis ? »
[b]


Bafouillement. On se rend compte qu'on est face à un tit sot de mon genre. Je répète :

[b]« Quoi, la fille ? Il n'y a pas de fille, ici. Je serai vous, je me casserai vite fait, parce qu'il n'y a personne, ici »


On me dévisage. Ils m'agacent. Je veux péter la gueule à l'un d'eux. Je les regarde profondément. Ils abandonnent. Puis avant qu'ils se cassent, je leur dit que j'avais vu au loin une silhouette, que ça pourrait les aider. Puis quand ils furent enfin partis, je me baissais, regardait la fille sous le lit, la chopa vivement par le bras et la tira d'ici. Purée. Ca va tout de même me ramener des emmerdes, ça. Elle pouvait pas le faire avec quelqu'un d'autre, hein ? Ben nan, trop demandé ! Fallait qu'une anormalité vienne chez moi ! Ok grâce à elle, je pourrai tete bien m'amuser à faire chier les autres, mais si on découvre ce que j'ai fait, cette fois, ça pardonnera vraiment plus. Mes parents saturerait et demanderait à ce que je n'ai plus aucun grade et là … Je me retrouverai comme les autres. Et ça me pardonnera pas, avec cette vue à la noix !
J'ai envie de l'engueuler. Mais je me retiens. Je la regardais droit dans les yeux.

« Tu m'étonnes qu'ils veulent ta peau »


Phrase qui sert à que dalle. Mais bon, comme au départ je voulais l'engueuler et que finalement, je me suis retenu, pouvais plus que dire n'importe quoi. Je soupire. Elle va de toute manière se casser, non ? Elle va continuer à fuir, je pense. Je me suis emporté, elle ne restera sûrement pas, et mon plan tombera à l'eau. Peut-être même qu'elle ne me remerciera pas. Avec un marginal, tu sais jamais à quoi t'attendre. Je pourrai pas saouler les autres. C'est bête, j'aurais aimé. J'aimerai bien qu'elle reste, aussi. Ca me ferait de la compagnie. Je dis n'importe quoi, c'est pas un animal. Et faut pas oublier que l'on ne sait pas quand mes parents reviendront. Mais je pense qu'on à encore du temps, avant qu'ils n'arrivent. Je regarde ma main. Hum. Je la regarde trop, je devrait arrêter d'espérer un jour de voir en couleur. Quand je pense que … J'aurais pu être dans le même pétrin qu'elle. Mais il faut qu'elle se fasse tuer, non ? Elle n'est pas normale, elle doit mourir. Ca à un air facho, nan ? Nan. Mes parents m'ont toujours dit que c'était pour le bien de tout le monde, alors je pense que je dois les croire.

||Assez brouillon, mais comme j'écris alors qu'on me parle, pas facile <_<"||
Revenir en haut Aller en bas
https://good-bye-world.forumgratuit.org
Shelly Mindlay
Admin
Admin
Shelly Mindlay


Messages : 46
Date d'inscription : 26/06/2011
Humeur : A une très forte envie d'aller taper sur un représentant du gouvernement *.*

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 22:25

Shelly se roula en boule sous le lit, tout en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle commença par respirer très doucement, puis se figea. Autour d'elle il n'y avait que les ténèbres, ses yeux étant fermés. Elle entendit les Sauveurs défoncer la porte à grand bruit, puis demander au garçon où était Shelly. Enfin pas tout à fait, un des deux lança seulement un "la fille", attitude partculièrement idiote du point de vue de la jeune fille.
Elle pria en silence que le mec du gouvernement ne dise rien, ou du moins ne la dénonce pas. Au bout d'un moment, il répondit d'un ton à la fois dédaigneux et autoritaire :

« Quoi la fille ? Insulteriez-vous ma noble personne ? En tout cas, ce que je sais, c'est qu'en défonçant cette porte, c'est comme si vous crachiez sur mon insigne. Vous l'a-t-on permis ? »

OK ... Le sal*** du gouvernement en personne. Au moins il utilisait ce language supèrieur à de bonnes fins. N'empêche que Shelly ne l'aimait pas quand même. De toute façon elle n'aimait personne du gouvernement.

« Quoi, la fille ? Il n'y a pas de fille, ici. Je serai vous, je me casserai vite fait, parce qu'il n'y a personne, ici »

Voila ! Ca c'est mieux. Le garçon monta d'un cran dans l'estime de la jeune fille. Qu'est ce qu'elle aurait aimé pouvoir leur dire ça, elle aussi, à ces imbéciles de Sauveurs !
Les deux hommes sortirent, et Shelly se relacha. Ouf, une menace de moins. Restait celle du garçon. D'ailleurs, celui-ci la prit par le bras et la fit sortir de sous le lit. Erreur gravissime.
* De quel droit il se permet de me toucher lui ! Nan mais vraiment, il se croit tout permis l'affreux !*
Shelly détestait tout bonnement qu'un membre du gouvernement pose ses sales pattes sur elle. C'était pour elle comme si un molusque répugnant et méchant la sortait de sa cachette. Ho-rrible !
* Faut que j'me calme, après tout ça se trouve il est sympa, et c'est ses parents les sala***. N'empêche, on ressemble forcément un peu à ses parents. Prudence donc.*
Mais à part ce sentiment de profond dégout, un autre vint s'y mêler, plus compliqué cette fois. L'imbécile du gouvernement était un garçon. Ca parait idiot dit comme ça, n'empêche que ça faisait plus de cinq ans qu'un mec ne lui avait pas prit le bras, la main, ou n'importe quoi d'autre. Alors forcément, cela fit bizarre à Shelly.

« Tu m'étonnes qu'ils veulent ta peau »lacha -t-il.

Mouais.
* Pourquoi il dit ça ? A cause de mon apparence, ou des types qui viennent de défoncer la porte de sa chambre ?*
Les deux sûrement. Cette phrase, même si elle était stupide, attendrit un peu Shelly. Ca faisait longtemps que quelqu'un n'avait pas été aussi gentil avec elle. Surtout un garçon. Non, non, non ! C'était un membre du gouvernement elle ne devait pas avoir de sympathie pour lui !
Elle se dégagea de son emprise, et se maudit pour sa faiblesse. Il était un garçon, et alors ! Pas question de flancher, car elle devait maintenant élaborer un plan pour rester en vie. Alors les sentiments, dehors !
* Voila c'est bien, fait le vide en toi Shelly. Après tu te défouleras, après.*

Un plan donc. Premièrement, analyse de la situation : sa cape était déchirée, donc impossible de sortir pour l'instant, elle se trouvait dans une maison de riches, ce qui voulait dire que pour l"instant elle était en sécurité. Le mec en face d'elle ne semblait pas avoir d'intentions béliqueuses, mais comment savoir de quel côté il était ? Après tout il faisait parti du gouvernement.
Conclusion : le mieux était qu'elle reste ici le plus longtemps possible. Personne ne viendrait la chercher chez un membre du gouvernement, c'était une cachette parfaite. Mais il restait le garçon. Il fallait faire en sorte qu'il accepte de la garder chez lui, et qu'il tienne sa langue.
Une idée germa rapidement dans l'esprit de Shelly, habitué à devoir réfléchir en urgence.

Elle s'approcha soudainement de lui, et sortit le couteau qu'elle portait à la ceinture, pour lui placer sous la gorge, sans pour autant le toucher. Elle s'était déplacée tel un fauve en chasse, avec une vitesse qu'elle avait aquise au fil des années, au fil des pousuites, pour finalement arriver à un bon résultat. Shelly s'approcha encore un peu plus, et lui chuchota au creux de l'oreille :

- Maintenant tu vas m'écouter attentivement. Je vais rester ici quelques temps. Toi, t'as intérêt à tenir ta langue sinon ...

L'acier froid de son poignard vint toucher la gorge du garçon, mais sans le blesser. Juste pour qu'il comprenne que c'était elle qui avait le pouvoir, et qu'il pouvait y passer à tout moment.
Shelly recula d'un pas, et l'observa un moment, de ses yeux bleu foncés, froids et distants pour l'instant. Elle ne s'était pas trompée, si il n'avait pas fait parti du gouvernement il serait comme elle : en fuite. Pourtant il n'était pas très grand, et dépassait à peine Shelly. Celle-ci avait l'habitude que les hommes la dépassent d'au moins 20 centimètres mais là non. Le garçon avait les yeux verts, et un visage bien dessiné. Le regard de Shelly s'adoucit, et à nouveau un sentiment étrange essaya de se frayer un chemin jusqu'à l'esprit de la jeune fille, qui le repoussa sans ménagement. Peut-être la sympathie, ou pire...
La suite du plan maintenant.

- Le mieux c'est que je dorme ici. Enfin, dans ta chambre quoi. Personne ne pensera à venir me chercher. En fait tes parents, ils sont où ?

* Je vais enfin pouvoir prendre des douches chaudes, les bonheur !*
L'autre bonne nouvelle est que pour une fois elle n'allait pas être seule. Même si elle serait avec un type du gouvernement, c'était déjà mieux que rien. Et puis Shelly ne pouvait pas s'empêcher de bien l'aimer, même si elle préfèrait ne pas le reconnaître.
La jeune fille enleva sa cape, en piteux état d'ailleurs. En dessous, elle portait un jeans vieux et abimé, avec un pull dans un état lamentable. Pour la première fois depuis pas mal de temps elle se fit la réfléxion qu'elle n'était pas vraiment présentable.
Elle regarda à nouveau le garçon. Après tout ses habits iraient à peu près à Shelly. Ils seraient sûrement un peu grands mais bon.

- T'as pas des vêtements que t'aimes pas ou qui sont trop petits ?

Revenir en haut Aller en bas
http://only-us.forumgratuit.org/
Blas Chainsaw
Admin
Admin
Blas Chainsaw


Messages : 47
Date d'inscription : 19/06/2011
Humeur : Song, I love you ~

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeVen 26 Aoû 2011 - 20:49

Elle sortit tout à coup un couteau et me le mis sous la gorge, menaçant de me la trancher. Euh … ? Hé ? Nan, désolé, j'ai dû louper un truc, là. Je l'aide, et l'autre, elle me menace ? Hum. Je me demande d'où elle sort. A croire qu'elle vient de la forêt. Elle s'approcha et me chuchota des menaces. Disant qu'elle va rester ici, et que moi devrais tenir ma langue sinon … Sinon ? Et c'est là que le couteau vint en contact avec ma gorge, sans blesser. Super, elle va rester !! Je devrais pas me dire ça, en cet instant, mais c'est quand même génial. Je me vois déjà à la fête et rabaisser le gouvernement. Ensuite, elle recula un peu. Elle me regardais de la tête au pied, comme si elle scannait des informations sur moi … … … Puis vint la colère intérieur : nan mais comment ose-t-elle ?! Comme si elle me tuerait, moi ! Pfff ! Elle me prend pour qui au juste, elle, là ? Elle pense pouvoir me tuer ? Qu'elle essaie, voir ! Elle verra bien qui de nous deux mourra le premier ! Pff !
Ouais. Enfin bon ….............. Pense au reste, pas à ça. Broutille, qu'une broutille. NAN ! Ce n'en ai pas une. Je ne peux accepter ça. Mais je le dois … Et pourquoi, d'abord ? Pour faire chier les autres … Ca me paraît être une bonne excuse. Son regard se mit tout à coup à s'attendrir. Euh … Hein ? Elle était menaçante, et là … Bizarre, celle-là. Puis ensuite, elle me dit qu'elle dormirait ici... Dans ma chambre. Hum, d'accord. T'façon, c'est pas comme si tout les soirs on faisait la fête dans ma chambre. Nan. Juste ma mère qui entre en vitesse parfois et repart aussitôt. Je sais pas pourquoi, d'ailleurs... Des fois, c'est pour dire des trucs idiots « tu vas bien ? » ou « ta chambre est pas rangée » ou encore « pas de bêtises aujourd'hui, hein, promis ? ».

Elle enleva sa cape qui avait dû en subir, des choses. Je lui donnerai bien mes rollers, si jamais elle part … Elle pourrait aller plus vite si on la poursuit … Qu'est-ce que je raconte, mouah, là ? Elle doit mourir … C'est la loi … La loi, j'aime bien l'embêter, mais pas à ce point. Surtout que j'y ai pas pensé pour saouler les gens, mais pour l'aider, elle. Ouais, drôle de pensée. Question fringue, c'était aussi en mauvais état. Mes parents aurait fait une crise cardiaque, s'ils m'avaient vu habillé de la même manière. Ce qui m'arrive parfois ….. Elle me regarda encore une fois, et me demanda des vêtements. Hum. Mes fringues ? Suis-je prêt à sacrifier mes habits pour … pour … Hum. C'est que … Enfin voilà quoi. Ouarf, bon tant pis, en fait, d'un autre côté, m'en fout, je n'ai pas vraiment de préférence, et je peux me racheter ce que je veux.

« Pas vraiment ... »


Je pointai du doigt une armoire, quasi-inaccessible à cause d'une valise posée devant avec un carton dessus qui en plus de ça à des chaussures, un petit accordéon, un réveil autour ou au dessus, avec d'autres trucs à la con ...

« Y'a tout ce qu'il faut, dedans … Tu peux prendre ce que tu veux, ça ne me dérange pas. »


Hum. Je me demande juste si c'est normal que je ne sois pas honteux de ce bordel pas possible. C'est souvent qu'on m'a dit « Tu devrais avoir honte, pour un tel bazar ! ». Ben … En effet, j'en ai pas honte. Et puis depuis un moment, on à plus de femme de ménage … Alors béh vala, quoi. Et puis même quand on en avait encore, j'autorisais pas l'entrée. Ca à toujours été comme ça, pratiquement. Je suis sûr que déjà tout gamin, je laissait mes jouets en plan formant un gros bordel. Mais j'aime bien, moi, comme ça. C'est mon monde à moi, on va dire … Ca me dérange pas du tout. Les autres, ça peut les déranger, m'en fiche, moi pas, alors tant pis pour eux.
Quand même, comment c'est pas présentable, ces fringues. Mais il lui ai arrivé quoi au juste ? Fin nan, je sais à peu près ce qu'il lui ait arrivé : deux mecs essaient de la tuer au nom de la loi. Me aussi, me aussi ! Moi aussi, un jour, je tuerai des anormalités, huhuhu. Enfin, perso, je trouve ça barbant comme travail, ça m'intéresse pas. Je préfère faire du roller toute la journée et saouler le monde. D'ailleurs, c'est pour ça que mes parents sont exaspérés … Enfin je crois. Depuis mes 12 ans, à chaque anniversaire, on me dit toujours « tu es devenu grand, il faut que tu devienne quelqu'un de responsable et arrête les enfantillages ». C'est pour ça que je suis sûr que je vais m'ennuyer, ce soir, pour mon anniversaire, je sais qu'ils vont encore me dire les même choses depuis quatre ans. Rah, rien qu'à y repenser, je m'ennuie déjà.

Puis je me rendis compte qu'elle m'avait demandé où étais mes parents. Où exactement, ça, je savais pas vraiment. En train de m'acheter des trucs, qui s’ajouteront dans deux semaines à mon bazar.

« Ah et euuuh … Pour mes parents, ils doivent sûrement acheter … des trucs, pour la « fête » de ce soir. »


Si on peut appeler ça une fête. Juste plein de gens que je ne connais pas, d'autres moyennement … et ceux que je connais … ben y'en à peu. Après tout, faut pas trop approcher Blas Chainsaw, le mec qui n'est point raisonnable. Ouais, si on veut avoir la côte, faut pas me fréquenter, tout le monde le sait. Enfin non, pas tout le monde. Je suis pas connu, quand même. Je suis pas une star planétaire, qui est même connue au-delà de la ville. Loin de là.
Revenir en haut Aller en bas
https://good-bye-world.forumgratuit.org
Shelly Mindlay
Admin
Admin
Shelly Mindlay


Messages : 46
Date d'inscription : 26/06/2011
Humeur : A une très forte envie d'aller taper sur un représentant du gouvernement *.*

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeSam 27 Aoû 2011 - 18:53

Il hésita un instant avant de répondre, et finit par dire :

« Pas vraiment ... »

Ca s'anonçait mal. Ou il la condidérait lui aussi comme une vermine, et donc il lui mentait, ou alors c'était vrai et ses fringues étaient tous parfaitement à sa taille et parfaitement à son goût. La première option était sûrement la bonne, car après tout il faisait parti du gouvernement, normal qu'il ne veuille pas prêter de vêtements à Shelly.
Elle allait lui lancer un regard dédaigneux du genre : "Tu vaux pas mieux que tes parents", mais il fint par lui indiquer une armoire, et lui déclarer qu'elle pouvait prendre ce qu'elle voulait. Elle lui murmura un bref "merci". Ah oui, sa chambre. Le chaos total. On avait pas de place pour marcher, et d'ailleurs Shelly se demandait comment elle allait faire pour atteindre l'armoire. Mais ce n'était pas vraiment le bazarre en lui-même qui gênait la jeune fille, c'était la quantité de choses qui tranaient ici. Des tonnes et des tonnes d'objets, avec ou sans utilité. Un réveil, un accordéon, des mouchoirs, des rollers, des trucs, et des machins, enfin, une montagne de choses dispersées dans la pièce. En fait, Shelly n'avait jamais vu autant d'affaire réunies dans un même endroit.
* Et ba, il doit avoir du frique lui. J'imagine même pas ça en rêve. Remarque, habituellement c'est plutôt des cauchemards que je fais ... *

Finalement elle haussa les épaule, fataliste.
* Tout le monde n'a pas la malchance d'être comme moi.*
Shelly contourna donc un carton, slaloma entre les crayons, les feuilles de papier, les boites de mouchoirs et tous les autres biblots qui jonchaient le sol. L'armoire était à l'autre bout de la pièce, et elle dut déplacer un énorme carton, et l'accordéon pour pouvoir l'ouvrir. Mais ce qu'il y avait à l'intèrieur en valait la peine. Des vêtements. Pleins de fringues plus ou moins chics, certains super classes d'autres nettemement moins biens. L'armoire était énorme, et comme le reste de la chambre en bazarre. Elle prit un pantalon et une veste au hasard, puis se ravisa. Pour une fois qu'elle pouvait "choisir" ses habits, autant en profiter.
Au final elle prit un jeans un peu près normal, un tee-shirt noir, et une veste un peu genre "militaire", avec des grosses épaulettes et des boutons aux manches. Comme ça, elle se sentait plus imposante.
Shelly sortit tout ça de l'armoire, tandis que le garçon déclarait :

« Ah et euuuh … Pour mes parents, ils doivent sûrement acheter … des trucs, pour la « fête » de ce soir. »

Elle se figea, soudain inquiète.
* Comment ça une fête ? Je fais quoi moi pendant ce temps-là ? En plus, ça se trouve les invités vont tous rappliquer dans sa chambre. *
Pfff. Franchement, il manquait plus que ça. Une fête. En gros des gens qui s'amusent ensemble, et envahissent toute la maison. Peut-être des amis à lui. La dernière fête à laquelle avait participé Shelly était l'anniversaire d'une de ses copines, quand elle avait 9 ans.

- Ah bon, tu fais une fête. Avec tes copains je suppose. Vous allez vous éclater. dit Shelly, de l'amertume plein la voix. Mais qu'est ce que je fais moi si il y a pleins de monde dans la maison, on va me voir ...

La jeune fille traversa à nouveau la chambre jusqu'à la salle de bain, et entra sans attendre sa réponse.
* Après, pour l'instant, je me débarasse de ces habits crasseux. *
Elle enleva son pull, puis, son tee-shirt, pas beaucoup mieux que les autres, et mit à la place celui du garçon, qui était quand même un poil trop grand pour elle. Mais ça allait. Puis elle enfila la veste, un sourire aux lèvres. Le pantalon mit, elle se regarda dans la glace.
La veste lui allait bien. Comme le reste elle était un peu grande, mais sans que ça fasse ridicule. En fait, elle épousait plutôt bien ses formes, tout en atténuant un peu son aspect fragile. Elle sourit, contente d'elle.
Si quelqu'un qui s'habillait très bien l'aurait vu, cette personne aurait tout de suite remarqué les épaules beaucoup trop grandes, qui retombaient bizarrement, et aussi que la veste descendait trop bas. Mais Shelly, elle, ne la remarquait pas vraiment, ou alors elle s'en fichait.
Elle roula ses anciens habits en boule, les posa dans un coin de la salle de bain, puis sortit rejoindre le type du gouvenement, dont elle ne savait pas le prénom d'ailleurs.

- En fait, tu t'appelles comment ?
Revenir en haut Aller en bas
http://only-us.forumgratuit.org/
Blas Chainsaw
Admin
Admin
Blas Chainsaw


Messages : 47
Date d'inscription : 19/06/2011
Humeur : Song, I love you ~

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeSam 27 Aoû 2011 - 20:28

D'abord, elle avait l'air de choisir les fringues que j'avais mises pour faire du roller chez les chers Divine. Je l'ai mise qu'une fois. Et c'est en allant chez eux, avec mes parents. Je m'était pas gêné et fait du roller dans leur salon. D'abord, je traînais, tournant autour du sofa pendant que Mr et Mrs Divine parlaient avec mes parents et je crois qu'après j'avais commencé à être plus sérieux, avec mes rollers puis ensuite … j'ai pas pu continuer, je me suis pris une tarte par Mrs. Divine en me disant que j'étais un sale insolent, et elle m'a foutu à la porte … Avec l'accord des parents, en plus, je crois … Après, je n'ai plus jamais eu le droit d'aller chez eux, on voulait plus me voir. Y'a plein de gens qui ne veulent plus me voir, maintenant que j'y pense … Tu m'étonnes que je suis une honte pour mes parents. Enfin bref. Puis elle s'était résignée et elle prit finalement autre chose.
Elle revint ensuite vers moi puis avait déclaré :

« Ah bon, tu fais une fête. Avec tes copains je suppose. Vous allez vous éclater. »


J'allais bafouiller des excuses et expliquer que je voulais rien, et qu'il y aurait encore moins d'amis, mais je me rendis compte que je ne lui devais pas vraiment d'excuse, je suis pas en faute. Et NAN je vais surtout pas m'éclater, elle rigole, là ! Enfin, je ne peux rien lui reprocher, elle ne sait pas … Enfin bon quoi ! Quand on sait pas, on la ferme, quoi ! Blas, voyons, où est passé ta politesse … Elle avait dit aussi « Mais qu'est ce que je fais moi si il y a pleins de monde dans la maison, on va me voir ... ». J'allais répondre, mais elle partie dans la salle de bain, se changer, je suppose. En attendant, je pris mes rollers et les enfilèrent, comme ça, si mes parents arrivent et me voient en roller, ça les mettra déjà un peu en rogne. Ensuite, j'allais m’asseoir sur le lit, puis attendit. Je pouvais pas faire grand chose d'autre. Je réfléchissait à ce que j'étais en train de faire. C'est pas tout le temps que je réfléchis à mes conneries, quand je les fais. Mais là … Si on découvre ce que je fais … Me le pardonnera-t-on, cette fois ? C'est quand même considéré comme un délit, de cacher quelqu'un comme elle. Je crois même que c'est ma plus grosse des conneries. A la première place, sur le top 100. Je sais pas si cette fois ça passera, si on s'en rend compte. C'est mal. C'est mal de la cacher … C'est vraiment contre la loi, là. Mais je peux pas reculer. Ou alors je la tue. Ah mais ouais, c'est ça que je peux faire, je la tue ! Nan, franchement … je peux pas quoi. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense pas pouvoir la tuer. Je pourrai en tuer d'autre, mais elle … Je sais pas vraiment pourquoi, mais j'y arriverai pas, j'en aurai pas le courage, pour elle. Aucune idée du pourquoi … En tout cas, ce que je sais, c'est qu'il faut à tout prix que je fasse en sorte qu'on ne me découvre pas.
Ma gorge se serra. Je suis vraiment le pire des cons. Mais qu'est-ce que je fous, merde ? Tant pis, je dois assumer, maintenant.

Puis elle revint. Je relevais ma tête, et décrocha mon regard du sol et jeta un coup d’œil vers elle. … Euh waouh. Fin nan mais euh. Avec ces fringues, ça la rend encore plus jolie -même si c'est pour mec, à la base. J'en perdis presque l'idée que j'avais merdé en la protégeant.

« En fait, tu t'appelles comment ? »


Après ? Après, lui demanderai-je son nom, même si je suppose déjà qui elle est ? Baw … J’esquissai un sourire discret lors de la deuxième phrase :

« Blas, je m'appelle Blas. Et toi tu es Shelly Mindlay, je suppose … Si je parle de toi à table, ça à le don de rendre une mauvaise ambiance. J'ai une question, aussi. Tes cheveux, ils sont de quelle couleur ? Et tes yeux ? »


Ouais … Enfin bon. Si elle me répondait bleu, je ne saurais même pas ce qu'est le bleu réellement. Je n'arrive pas à m'imaginer d'autres couleurs que le gris, le noir et le blanc. La même question reviens toujours : à quoi ressemblent les autres couleurs dont on me parle au quotidien ? Mais je veux juste savoir. Que l'on me dise. Quelle couleur c'est, même si je ne sait pas à quoi ça ressemble. Pourquoi rester dans l'ignorance ? Et qui sait, peut-être que par un beau miracle, je verrais un jour en couleur. Et si cela m'arrive, si je vois quelque chose dont on m'avais décris la couleur, alors je saurais quel nom lui donner, en prenant compte de ce que l'on m'avait dit. Ça devrait lui paraître comme question mais bon. Au moins « j’essaierais » de me faire une idée de ses couleurs, même si je n'y ai jamais arrivé. Ah oui, et j'allais oublier ! Pour la fête...

« Ah oui, et pour la fête … C'est juste que c'est parce que c'est mon anniversaire, et il n'y a pas d'inquiétude, personne ne voudrait aller dans ma chambre. Et non, je ne m'amuserais pas, et non, il n'y aura pas d'amis. Toute personne voulant être populaire se doit de ne pas me fréquenter. »


Je m'étais plutôt montré clair, au moins.
Revenir en haut Aller en bas
https://good-bye-world.forumgratuit.org
Shelly Mindlay
Admin
Admin
Shelly Mindlay


Messages : 46
Date d'inscription : 26/06/2011
Humeur : A une très forte envie d'aller taper sur un représentant du gouvernement *.*

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeDim 28 Aoû 2011 - 4:56

« Blas, je m'appelle Blas. Et toi tu es Shelly Mindlay, je suppose … Si je parle de toi à table, ça à le don de rendre une mauvaise ambiance. J'ai une question, aussi. Tes cheveux, ils sont de quelle couleur ? Et tes yeux ? »

* La couleur de mes cheveux, et de mes yeux ... il ne voit donc pas bien. On dirait pas.*
Shelly l'observa encore une dernière fois, sans le trouver anormal.
* Si ça se trouve, il a juste du mal avec les couleurs ... et d'ailleurs, pourquoi est ce que parler de moi mettrait une mauvaise ambiance à table ? Parce qu'à cause de moi deux Sauveurs se sont sauvagement introduis chez eux, ou tout simplement parce qu'ils n'arrivent pas à m'attraper ? Sûrement les deux, c'est vrai que les membres du gouvernement on a un tas de raison de me détester, comme moi d'ailleurs ... *
Nouveau coup d'oeil à "Blas". C'est comme ça qu'il avait dit s'appeler, Blas... Il ne donnait pas l'air de haïr Shelly, au contraire même ... Il avait souri.
* Il m'a posé une question, faudrait peut-être que je réponde. La couleur de mes yeux donc. Et de mes cheveux. *
Elle allait lui donner une réponse, mais il continua :

« Ah oui, et pour la fête … C'est juste que c'est parce que c'est mon anniversaire, et il n'y a pas d'inquiétude, personne ne voudrait aller dans ma chambre. Et non, je ne m'amuserais pas, et non, il n'y aura pas d'amis. Toute personne voulant être populaire se doit de ne pas me fréquenter. »

Shelly ne sut pas comment réagir. Elle s'était imaginé qu'un jeune comme lui, beau et riche était très populaire, appécié des filles et tout ce qui va avec, mais non. Il était comme elle, tout seul. Sans amis. Et pourtant il faisait parti du gouvernement. Etrange garçon, vraiment.
* On fait la paire tout les deux. L'un riche, l'autre pauvre, l'un favorisé, l'autre traquée. *
Elle sourit tristement. La vie n'épargnait décidément personne.
* Faut que j'arrête de me lamenter, je suis pas comme ça d'habitude ... Il vaut mieux que je pense à autre chose, comme répondre à sa question par exemple *
Si il ne venait pas de lui dire tout ça, Shelly lui aurait sûrement répondu que ses yeux étaient bleus et ses cheveux noirs, mais elle avait envie de lui donner une réponse plus complète.

- Pour répondre à ta question, mes cheveux sont noirs, avec des reflets bruns, mais que la plupart des gens ne voient pas. Pour mes yeux, c'est plus compliqué, il y a plusieurs théories à leur sujet. Deux en fait. Ma mère disait qu'ils étaient d'un bleu très pure et très lumineux, comme moi d'après elle. Des conneries si tu veux mon avis. Mon père, à l'époque où je n'avais déjà plus le droit de sortir dehors, pensait au contraire qu'ils étaient bleus nuit, presque noirs, comme le destin qui m'attendait. Il disait aussi que quand on regardait bien, on pouvait y voir des pépites de lumière, qui correspondaient au gens qui seraient là pour moi. La deuxième partie de sa théorie est absurde. Mes yeux sont bleus foncé, et mes cheveux noirs.
Mais je ne sais pas pourquoi je détaille tant, ça ne doit pas t'intérresser ...


Repenser à ses parents ne fit pas spécialement du bien à Shelly, mais elle n'en laissa rien paraitre. Après tout à quoi bon regretter des choses qui appartiennent au passé, et qu'on ne pourra plus jamais avoir ? A rien bien sûr. Ce qui compte, c'est l'instant présent.
Cette certitude n'avait pas empêché la jeune fille de beaucoup penser au passé, de se lamenter. Ce qu'elle ne se pardonnait pas. Une attitude pareil était un signe de faiblesse. Une faute grave qu'elle ne pouvait pas se permettre de comettre.
Shelly chassa tous les souvenirs qui menaçaient de l'envahir, et dévisagea à nouveau Blas. Peut-être était-il daltonien. Ou alors il ne voyait que certaines couleurs, ou même il ne voyait pas de couleurs du tout.
* Le pauvre, ça ne doit pas être facile. *
La jeune fille lui sourit, puis se réprimanda, intèrieurement, à nouveau :
* La pitié non plus ne sert à rien, il faut que j'arrête de penser à des choses aussi inutiles que déprimantes *
De l'action donc.

- Faudrait peut-être qu'on fasse de la place pour que je puisse m'installer quelque part. Surtout que ça risque de nous prendre pas mal de temps.

Shelly traversa un nouveau la chambre, pour se placer à côté de Blas, et lui fit un petit sourire, aussi furtif que joli.
* Mais pourquoi je lui souris moi, je dois devenir folle ...C'est vrai que je me sens mieux avec lui, même si tout ce que je tente de réprimer à tendance à remonter à la surface ...*



Revenir en haut Aller en bas
http://only-us.forumgratuit.org/
Blas Chainsaw
Admin
Admin
Blas Chainsaw


Messages : 47
Date d'inscription : 19/06/2011
Humeur : Song, I love you ~

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeLun 29 Aoû 2011 - 22:56

« Pour répondre à ta question, mes cheveux sont noirs, avec des reflets bruns, mais que la plupart des gens ne voient pas. Pour mes yeux, c'est plus compliqué, il y a plusieurs théories à leur sujet. Deux en fait. Ma mère disait qu'ils étaient d'un bleu très pure et très lumineux, comme moi d'après elle. Des conneries si tu veux mon avis. Mon père, à l'époque où je n'avais déjà plus le droit de sortir dehors, pensait au contraire qu'ils étaient bleus nuit, presque noirs, comme le destin qui m'attendait. Il disait aussi que quand on regardait bien, on pouvait y voir des pépites de lumière, qui correspondaient au gens qui seraient là pour moi. La deuxième partie de sa théorie est absurde. Mes yeux sont bleus foncé, et mes cheveux noirs.
Mais je ne sais pas pourquoi je détaille tant, ça ne doit pas t'intéresser ... »


Ben si je lui demande, pourquoi ça ne m'intéresserait pas ? … Enfin bon. Au moins, pour une fois, j'avais un bon descriptif. C'est pas tout le temps qu'on en fait un détaillé. Je regardais ses yeux et cheveux. Les cheveux, au moins je sais finalement de quelles couleurs ils sont, même si pour les reflet brun, ça je ne sais pas. Les yeux, plus difficile. Je dirais qu'ils sont sombres, ça oui. Mais pas bleu sombre ou bleu clair. Ses parents aimaient les métaphores … je préfère la théorie de son père. « Déjà plus le droit de sortir dehors ». Elle est sinistre, cette phrase. Personnellement, je peux rester longtemps à la maison sans sortir, mais par contre, il me faudrait à tout prix bouger, par contre …. Enfin, je suis pas elle. Ca devait tout de même ennuyant de ne pas pouvoir déambuler dans les rues, choper un mec en lui disant qu'il serait bon à … Purée, je ramène tout à moi. Si je lui disait ce que je faisait parfois dans la rue, m'en voudrait-elle ? Je pense. Je devrais en avoir rien à foutre de son avis … normalement. Mais ce n'est pas le cas … Je parlais du fait que je chopais parfois des gens et leur disait pour m'amuser et les faire flipper qu'ils seraient bons à être éradiqués par un Libérateur … Ouais, c'est sûr, elle m'en voudrait trop. Et voilà un drôle de sentiment qui m'envahis. La culpabilité ? Aucun idée. Le fait que je déçois ne m'a jamais dérangé … jusqu'à présent, avec Shelly. Si c'est bien Shelly. Enfin, elle n'a pas objecté quand j'ai dit que je supposais qu'elle était Shelly Mindlay. « Des pépites de lumière, qui correspondaient au gens qui seraient là pour moi ». Y'a pas un truc qui dit que les zones d'ombres sont ceux qui se servent d'elle pour faire chier le monde ? … Purée, mais franchement, pourquoi je m'en fous pas ? Pourquoi je me pré-occupe de si je suis un enfoiré avec elle ou pas ? Pff. Normalement, j'en ai rien à foutre des sentiments des autres. Car y'a que moi qui compte, après tout, nan ?
Hum … Fin bref.
Elle me souris, s'assit près de moi, et refis un sourire, plus discret. Elle est vraiment jolie. Je me mis à regarder mes pieds, qui étaient dans ses fameux rollers. On en à vécu, des choses, mes rollers et moi. Fin, j'en ai plusieurs, vu que j'ai grandi, mais bon, on en à quand même vécu, avec tout ce que je fais. Je les faisait rouler de quelques centimètre, comme nerveux. Hum. Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi je suis nerveux, s'il vous plaît ? Et aussi, j'ai envie de lui hurler que je n'ai pas le droit à ses sourires... Strictement aucun droit. Je ne devrais jamais voir un de ses sourires, surtout quand ils me sont destinés. J'ai voulu me servir d'elle, et voilà qu'elle me sourit. J'ai limite envie de le lui balançait en travers la face, que j'ai pas décidé ça pour elle, mais pour moi. Encore moi, et rien que moi. Finalement, les gens qui m'entourent ont peut-être raison : je suis un égoïste et narcissique jeune homme. Et manipulateur. Pff. J'ai presque envie d'aller me confesser pour demander à Dieu de me pardonner pour tout mes pêchés … je crois même que j'en ai une horrible envie.

Je regardais toujours mes rollers rouler sur place.

« Faudrait peut-être qu'on fasse de la place pour que je puisse m'installer quelque part. Surtout que ça risque de nous prendre pas mal de temps. »

Je levait les yeux, pour regarder tout le bazar. Peut-être qu'il serait temps que je range une partie… En plus, je risque fortement d'avoir une aide. Je la regarde, baisse les yeux, tout à coup gêné d'être aussi con. Je passe mon index derrière l'oreille, tic que j'ai parfois pour je ne sais vraiment quelle raison. Je tape dans mes mains, comme si je me motivais, même si le claquement était en fait faible, sans vraiment d'énergie. J'avais pas vraiment l'air motivé. J'étais ailleurs. Dans mon esprit, en train de m'insulter du même juron à chaque fois. Je comprends pas
pourquoi je m'en veux, alors que ça ne m'arrive jamais, ça, ça m'échappe. Enfin voilà.

« T'installer par où ? Et pour tes yeux et cheveux, merci, et je n'en ai pas eu rien à foutre … Je suis plus avec l'avis de ton père … Moi, je dois être une zone noire toxique, si on me représente en tes yeux … Enfin, peut-être. Je suis un membre du gouvernement, c'est pas rien, je dois vraiment être le dernier genre de personne en qui tu pensais venir te réfugier … Le pire c'est que t'es tombée sur moi … Franchement, Dieu, il aurait pu faire mieux, en miracle. Faut toujours qu'il se casse pas trop le cul, ce type. »


C'est pas mon genre d'être aussi auto-flagellant. Je le sais, j'en ai conscience. Mais je n'arrive pas à redevenir vraiment moi-même, le Blas qui s'aime, qui aime son rang, qui aime ses privilèges, qui aime qu'on lui pardonne et ne le tue pas, qui aime embêter le monde, qui aime faire peur aux pauvres âmes déjà apeurées. Mais là, je ne le suis pas. Je suis dans un état … bizarre. Oui, disons ça. Ou alors : un état qui m'est inconnu, pour moi-même, c'est pour dire.
Revenir en haut Aller en bas
https://good-bye-world.forumgratuit.org
Shelly Mindlay
Admin
Admin
Shelly Mindlay


Messages : 46
Date d'inscription : 26/06/2011
Humeur : A une très forte envie d'aller taper sur un représentant du gouvernement *.*

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 20:48

« T'installer par où ? Et pour tes yeux et cheveux, merci, et je n'en ai pas eu rien à foutre … Je suis plus avec l'avis de ton père … Moi, je dois être une zone noire toxique, si on me représente en tes yeux … Enfin, peut-être. Je suis un membre du gouvernement, c'est pas rien, je dois vraiment être le dernier genre de personne en qui tu pensais venir te réfugier … Le pire c'est que t'es tombée sur moi … Franchement, Dieu, il aurait pu faire mieux, en miracle. Faut toujours qu'il se casse pas trop le cul, ce type. »

Et hop, re-sourire inutile et idiot.
* Putain mais pourquoi je souris ? Ce qu'il dit n'est ni drôle ni agréable à entendre ! Franchement , je suis idiote.*
C'était vrai quand même que Dieu s'embêtait pas trop pour les simples mortels qu'ils étaient tous les deux. Mais en même temps, si tous les membres du gouvernement sont des idiots, pour cette fois-ci il aurait pas pu faire mieux. Par contre il aurait pu faire pire. Du genre, que Shelly tombe sur quelqu'un qui l'aurait immédiatement dénoncé ... Ouais, sur ce coup-là il avait été plutôt sympa.
La jeune fille jeta un coup d'oeil à Blas, qui semblait un peu nerveux. Pourquoi ? Bonne question. En fait, il regardait ses pieds, chaussés de rollers.
* J'avais même pas remarqué ! Je devais être trop concentrée sur son visage ...*
Shelly eut tout d'un coup envie de se donner une claque. Elle n'était pas du tout concentrée sur son visage, ni sur lui !
* Il ne m'interesse pas du tout, c'est un petit con du gouvernemnt, qu'à sûrement rien fait pour faire changer les choses, parce que sinon il n'y aurait pas des imbéciles pour me courrir après ! *
Voila, c'était dit, Blas ne l'interressait pas, il était juste sencé l'héberger quelque temps, rien de plus. La jeune fille se sentit plus légère. Elle avait même un peu envie de sourire. Envie idiote, et qui ne servait strictement à rien.
* A quoi ça sert de sourire ? A paraître agréable aux gens ? Complètement inutile ...*
Shelly jeta un nouveau un regard à Blas, et ne put s'empêcher de remarquer que ses yeux étaient quand même super beaux quoi.
* Nan, nan, nan ! J'ai dit qu'il ne m'intéressait pas ! *
OK, opération rangement.

- Ba, ch'ai pas, j'ai qu'à m'installer par là, dit Shelly en montrant une zone plutôt éloignée du lit, mais pas non plus à l'autre bout de la chambre. Je pense qu'on devrait faire des piles, parce que je me sens pas trop de tout ranger comme il faut.

Elle se leva, en éfleurant au passage Blas. Petit frissonement. Shelly fit un effort pour ne pas se réprimander, mais se trouva quand même ridicule.
La jeune fille traversa la chambre pour atteindre l'endroit qu'elle avait désigné à Blas, et se mit au travail. Lui aussi, et du coup ils passaient leur temps à s'effleurer pour ranger les choses sur la bonne pile. Et à chaque fois, petit frisson, qu'elle se reprochait aussitôt, tout en se traitant de tous les noms.
* Je suis ridicule ! Je dois ranger, c'est tout !*
Leur "rangement", n'en était pas vraiment un, car ils faisaient plutôt des piles de diverses choses, plus ou moins vacillantes. Par exemple, Shelly venait d'en terminer une qui se composait de plusieurs cahiers, de quelques crayons qu'elle avait fourré dans une boite vide, d'un carton rempli de biblots, de paquets de mouchoirs, et d'une trousse en parfait état.
Si elle avait été concentré sur ses piles peut-être qu'on aurait pu appeler ça du rangement, mais en fait elle était obsédée par le fait que Blas passait sans arrêt près d'elle. Shelly était aussi très occupée à éssayer de ne pas penser à ça, ce qui ne donnait pas de résultat, à son plus grand mécontentement.
En gros Shelly n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans sa tête. Au bout d'une heure de rangement, Shelly proposa de faire toute la chambre.
Ce beau projet ne fut pas entièrement mis à éxécution, car alors que Shelly et Blas continuaient leurs piles, et continuaient donc de se frôler, au plus grand plaisir de la jeune fille bien qu'elle ne voulut pas se l'avouer, quelqu'un toqua à la porte.

En temps normal, Shelly aurait évité les piles qu'ils avaient fait, et slalomé entre les derniers objets qui trainaient, pour se planquer sous le lit, le tout en 2 secondes. Sauf qu'elle n'était pas dans son état normal, et à l'instant où le bruit retentit elle tentait de mettre le réveil sur une pile de feuilles, tout en observant une mèche des cheveux de Blas. Pas facile. En fait elle était fascinée par ses cheveux blancs.
* C'est joli, ça fait ressortir ses yeux, au milieu de tout ce blanc. *
Voila à quoi s'occupait la farouche Shelly, celle qui envoie balader quiconque l'approche, et qui n'a pas d'autre préoccupation que d'éviter les membres du gouvernement. Lamentable.

Et donc pour en revenir à la situation, quand il aurait fallu qu'elle fasse un sprint jusqu'à lit, Shelly ne bougea pas d'un pouce, complètement prise au dépourvu. Alors que la poignée commençait à tourner, la jeune fille se précipita vers Blas, pour se cacher derrière son dos. Ils étaient assez loin de la porte, donc si la personne ne pénétrait pas complètement dans la chambre elle ne la verrait pas. Dans le genre cachette pourrie c'était pas mal. Elle se recroquevilla le plus qu'elle pouvait derrière lui, tout en agrippant sa chemise, bleu foncé. Blas dégageait une drôle d'odeur, que Shelly ne sut pas comment définir. Elle se contenta donc de la respirere à fond, et de bien profiter de pouvoir se blottir contre lui.
* Mais qu'est ce que je fais moi ! Il a une odeur dégeulasse, ça put le gouvernement ! *
Elle lacha la chemise du jeune homme, tout en essayant de se concentrer sur la personne qui entrait, et sur rien d'autre.
Revenir en haut Aller en bas
http://only-us.forumgratuit.org/
Blas Chainsaw
Admin
Admin
Blas Chainsaw


Messages : 47
Date d'inscription : 19/06/2011
Humeur : Song, I love you ~

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 22:52

On se mit alors à ranger cette fameuse chambre. Enfin, d'abord, de faire de la place, puis ensuite, on avait finalement rangé. Ce n'est pas comme si je n'avais pas remarqué que parfois nos épaules se frôlaient ou les mains ou du genre. A chaque fois, j'avais comme des sursauts invisibles à l'oeil nu. Même qu'à un moment, je me demande si j'avais une fois fait exprès. En faisant de la place, on avait fait des piles, comme l'avait proposé Shelly. J'en avais fait pas mal, jusqu'à ce que l'on range complètement, et là, j'avais été épris d'une grosse flemme, mais m'étais tout de même forcé. J'avais souvent jeté des coups d'oeil vers Shelly … Et en plus de ça, même pas pour voir si elle rangeais réellement où si elle ne s'était pas enfuie pour je ne sais qu'elle raison mais … Juste pour la voir. Finalement j'avais fait exprès de me faire tomber un livre sur la tête pour m'arrêter. Après, j'avais travaillé à peu près sérieusement. Je m'étonne moi-même.
Je me concentrais comme pas possible sur ce que je rangeais, pour pas penser à Shelly. Sauf que comme je pensais que ainsi je l'oublierai, je faisais tout le contraire. Franchement, pourquoi je veux la regarder, quoi ? Je vois pas à quoi ça me servirait. Mais … Roh pis voilà que je la refrôle sans faire exprès. Fin tete qu'inconsciemment je le fais exprès. Nan, quand même pas. Mais … je sais pas comment expliquer. Je suis déchiré entre le sentiment de regret d'avoir autant foutu la merde, et de celui que Shelly m'intrigue, pour je ne sais quelle raison. Et ça, bah c'est bien chiant.

Puis alors que je roulais -bawi, j'ai toujours mes rollers- vers un livre qui était tombé, on toqua à la porte, ce qui me fit m'arrêter instantanément. Figé. La porte n'était plus fermée à clé. Je pense que c'est tout à l'heure quand Shelly est allée se changer, elle à oublié de refermer à clé. Je regardais Shelly. Cette fois, je ne détournais pas le regard, je la regardais. N'avait-elle pas entendu ? J'entendis la main de je ne sais qui se poser sur la poignée. Mais pourquoi ne va-t-elle pas se cacher sous le lit ?! La poignée bougeait. J'étais … pétrifié à point. Debout, regardant tour à tour Shelly et la porte. Puis enfin, elle ressortit de son univers, mais au lieu de courir vers le lit, elle se mit derrière moi. Mes muscles se tendirent, quelle situation pourrie. Et si on découvrait tout ? Ca n'aura pas duré deux jours … Elle agrippait ma chemise me paraissant noire. Moi, je ne respirais plus. Ne pensant plus à ses conneries de regarder Shelly, mais de penser à ce qu'il m'arriverait si on la découvrait derrière moi. Je vois déjà que si c'est ma mère qui entre, elle poussera un cri d'horreur et aurait appelé mon père. Si c'était mon père qui entrait, lui, n'aurait pas du tout poussé un cri d'horreur, non. Il aurait … sauté sur Shelly, l'agripperait par les cheveux et je crois même qu'il se gênerais pas pour la tuer sur place, dans ma chambre. A cette pensée funeste, j'eus un frisson qui me parcourus. Et mon père m'aurait tué aussi … Euuuh. La, je sais pas, j'hésite. Je suis son humble fils, tout de même... Hum … J'avoue que je ne sais pas là. En tout cas, tout privilège serait terminé. Urgh.

Je serrai les dents. Puis tout à coup, me détendit, comme si j'étais tellement tendu que je n'avais plus la force de le rester. La porte s'ouvrit. Ma mère. J'eus comme un soupir muet. Pas de Shelly égorgée sur le parquet. Fin, en tout cas, pas direct. Je pourrai toujours prendre en otage ma mère. Je crois que les liens du sang m'en empêcherais totalement … Surtout avec ma mère. Mon père … Euh … sais pas. Elle me faisait un grand sourire. Elle ne devait donc pas remarquer Shelly qui était derrière moi. Malgré cet air joyeux, on voyait bien qu'elle était malade.

« Nous revoilà, Blas ! Les Cleever sont déjà là, tu peux les accueillir en attendant que l'on termine ? »


Cleever. URGH. C'était pas prévu qu'ils viennent. C'est quoi cette surprise plus que pourrie ? Enfin, eux, ils doivent penser que je m'en fous. Et c'est tete vrai, finalement … C'est juste que en fait … Je crois que n'importe quelle famille viendrait, j'aurais toujours cette même impression. J'essayai de prendre un air totalement normal, comme je le serais à l'habitude. Je fit donc une moue de je-m'en-foutiste et regarda ailleurs avant de répondre, en un sourire forcé.

« Oh, les Cleever … Je vois, j'arrive … le … Le temps que j'enlève mes rollers »


Elle fit un « d'accord » et referma la porte. Et là, c'est limite si j'allais tomber comme une mouche par terre. Mais je me retins. Ce ne serais point raisonnable. Je me retournais vers Shelly. Je savais pas si je devais la fermer ou m'énerver. A quoi bon m'énerver ? Elle est juste pas allée sous le lit … Fin … Là, je dois remercier je ne sais qui, pour nous avoir donné la chance que ma mère n'ait rien remarqué. Mais … je ne réussis pas à me contenir. Ou si, un peu. J'avais l'air assez en colère, je pense, mais c'est tout. Purée … Dois-je remercier le Ciel de nous avoir donné une chance … ? Rah. Fin bref. J'ignorais finalement Shelly et allait vers la porte, n'enlevant finalement pas mes rollers, sorti, ferma la porte, puis descendis les escaliers, allait à l'entrée, accueillit les trois Cleever.

*-*-*-*-*-*-*

Assis sur le sofa, j'avais posé les pieds sur la table basse, croisés, et j'étais installé carrément n'importe comment. Je voyais que cela énervait mes parents. Surtout mon père. Quand il s'énervait, il avait toujours cette petite veine au-dessus de l’œil qui apparaissait. Je ne peu m'empêcher d'avoir un sourire en coin, à cette vue. Les invités étaient pour la plupart un peu plus loin, blablatant comme de gros blaireaux. J'entendais deux femmes près de nous qui parlais de chaussure ultra chère qu'elles s'étaient achetées deux fois. Je voyais aussi Aurélia Cleever. C'était ma fiancée. Ouais... J'ai aucun souvenir d'elle. Peut-être parce qu'on à été fiancés seulement à partir de nos naissances jusqu'à mes cinq ans. Quand mes parents s'étaient rendus compte que les Cleever n'avaient plus un rond, en fait, ils ont tout annulé. Il y avait aussi de la musique. Et des gens qui dansait, riait. Pendant un court instant, cela me parut … un peu trop bisounours. Boh. Je fis rouler mes rollers sur la table, où mon père m'arrêta tout de suite en donnant une tape sèche à ma jambe.

« Tu nous écoutes, au moins ? »
« Ah ? Ah oui, oui ! »


Puis je regardais ailleurs, faisant semblant de m'intéresser à une lampe. Mon père soupira, tandis que ma mère repris la relève. On aurait dit une sorte de match de sport. Quand l'un est fatigué, on met l'autre joueur bien en forme, tandis qu'on laisse se reposer un instant, pour plus tard reprendre la relève quand ce sera au tour de l'autre de s'épuiser. Et ainsi de suite. Je savais déjà ce que va dire ma mère. « Blas, tu as atteint tes seize ans, aujourd'hui, comme l'a dit ton père, et seize ans, c'est beaucoup. Tu es devenu un jeune homme, et il te faut à présent devenir quelqu'un qui à plus le sens des responsabilités. Il te faut arrêter de penser qu'à t'amuser. Sûrement très bientôt tu devras reprendre la relève, qui sait ? Alors il te faut préparer pour ne pas te faire avoir, tu comprends ? »

Et puis bingo, elle l'eut dit. Avec quelques différences près, mais bon, ça reste le même truc. Mon père eut l'air tout à fait d'accord. Et il devait l'être. Puis cela continua. Ainsi.

Et ça se termina en une gifle. Je me demande si en fait, je la méritais. Peut-être. Je devrais même avoir plus. Enfin, je ne l'ai pas eu pour Shelly. Je l'ai eu parce que j'ai dit que finalement, le Gouvernement ne valait pas mieux que ses délinquants. Et tout le monde autour avait l'air bien d'accord que l'on m'ait donné une tarte. Même si personne ne savait de quoi j'avais parlé. Et peut-être sûrement tant mieux. En suite j'eus un « tu me fais honte » de la part de mon père et un « je t'en conjure » de ma mère. Puis finalement, j'invitai Aurélia à danser. Ca aurait été peut-être plus marrant avec Shelly, qui sait ? Surtout qu'Aurélia à accepté à contre cœur …

Joyeux Anniversaire, Blas
Seize ans, ça se fête.

Flemme qui m'habite pour corriger les fautes >x<'
Revenir en haut Aller en bas
https://good-bye-world.forumgratuit.org
Shelly Mindlay
Admin
Admin
Shelly Mindlay


Messages : 46
Date d'inscription : 26/06/2011
Humeur : A une très forte envie d'aller taper sur un représentant du gouvernement *.*

It's me...
Caractère & Physique:
Liens:

Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 23:53

Finalement ce fut une femme qui entra, d'après la voix, pour annoncer que des certains "Cleever" étaient arrivés.
* Quel nom pourri, j'aimerais pas m'appeler comme ça ... *
Blas trouva vite fait un prétexte pour que la femme, qui devait sûrement être sa mère, dégage, et Shelly put enfin respirer librement.
* Mais qu'est ce qui m'a prit de me précipiter vers lui et pas vers le lit ? En me dépêchant j'aurais peut-être eut le temps ... *
Blas partit ensuite rejoindre ces "Cleever", laissant la jeune fille seule, au milieu d'une immense pièce à moitié rangée.
* Je continue de ranger ? Nan, j'ai trop la flemme, et puis de toute façon on avait presque fini. *
Elle s'assit sur le lit, lui aussi énorme, comme tous les autres meubles de cette pièce. En bas, la jeune fille entendait des éclats de rire, et de la musique. Le genre de choses qui avaient le don de lui mettre les nerfs en boule. Shelly donna un coup de pied rageur dans une pile, et se laissa entièrement tombée sur le lit, de manière à pouvoir contempler le plafond, qui était blanc. Elle ferma les yeux, se concentrant sur les sons. Les gens avaient arrêtés de rire, et Shelly n'entendait plus rien. Puis ils recommencèrent à discuter, indifférents à toutes les injures que leur envoyait mentalement Shelly.

Finalement elle se leva, curieuse de savoir à quoi ressemblait une fête de riche. Shelly ouvrit la porte, et regarda par dessus la balustrade qui surplombait le salon. La maison était très classe, le haut construit un peu comme un mezzanine, de manière à pouvoir voir le bas.
Ce que vit la jeune fille ne fit que l'agacer un peu plus, et une envie d'aller leur crier dessus la saisit violament. Ils dansaient, discutaient, riaient, s'amusaient en somme. Tout ce qui était interdit à Shelly. Elle chercha Blas des yeux, et le trouva finalement, en train de danser avec une fille.
* Mais bien sûr, personne ne l'aime, personne ne doit le fréquenter pour ne pas perdre sa réputation ... C'est pour ça qu'il est en train de danser avec une fille, plutôt jolie en plus. Pfff. *
Shelly lui jeta un regard méprisant, lui en voulant qu'il lui ai menti.
La jeune fille se sentait vraiment idiote, à les regarder danser, sans bouger, jalouse au plus profond d'elle même. Jalouse d'eux tous, jalouse de lui, jalouse de la fille.

Shelly finit par quitter son poste d'observation, une boule dans la gorge.
* Je n'aurais pas du aller voir ça, c'était une perte de temps. *
Elle rentra dans la chambre, et ferma la porte. La nuit était tombée, et la pièce était très sombre, lugubre du point de vu de Shelly.
La jeune fille était épuisée, mais ne savait pas où s'installer. Ils n'avaient pas eut le temps d'installer de matelas, et il était hors de question qu'elle dorme sur le lit de Blas. Elle jeta un regard à l'ensemble de la chambre, et finit par repérer l'armoire.
* Je serais bien là dedans, et puis personne ne pourra me voir. *

Elle enleva sa veste, et l'accrocha à la porte de l'armoire, pour que Blas sache où elle avait décidé de dormir. Puis elle s'installa comme elle put entre tous les vêtements. Le meuble était assez grand pour qu'elle puisse alonger ses jambes, et finalement elle n'était pas trop mal installée. Elle laissa un porte ouverte, car elle n'appréciait pas de se trouver enfermer dans un endroit aussi petit.
La sommeil la trouva rapidement, même si l'image de toutes ces personnes en train de danser et surtout celle de Blas au bras de l'inconnue la poursuivait toujours.

Comme d'habitude, la jeune fille rêva, ou plutôt cauchemarda si ce verbe éxiste. Toujours la même chose, qui revenait sans cesse :

Shelly était dans son ancienne maison, avec ses parents. Tout était en noir et blanc, un peu comme dans ces vieilles photos. Sa mère avait un tablier blanc, et des chaussures noires. Sa peau était grisâtre, comme si elle était malade. La jeune fille essaya de regarder son visage, mais une force étrange l'arrêta. Ensuite, elle voulut courrir se réfugier dans ses bras, mais son corps ne lui obéissait plus.
Son père aussi était là, en tablier comme sa femme, une tache grise sur la poitrine, que Shelly savait être du sang. Contrairement à sa mère, elle put regarder son visage. Ce n'était qu'une surface blanche, sans yeux, sans bouche, sans rien. Cette fois-ci elle voulut s'enfuir, mais comme avec sa mère ses jambes ne réagirent pas.
Puis sa mère et son père s'avancèrent en même temps vers elle, tout en murmurant :
- C'est ta faute Shelly, tout est de ta faute, si tu n'avais pas éxisté nous serions encore heureux, chez nous, sans toi pour détruire notre vie.
Puis son père assénait, sans pourtant que ses lèvres bougent, puisqu'il n'en avait pas :
- Tu m'as tué Shelly ! Toi et ton horrible beauté !
Face à ça, la jeune fille ne pouvait que balbutier, oubliant complètement que c'était parce que son père avait un cancer qu'il était mort :
- Je ...je ... je suis désolé. Pa..pa..par...pardon !
Mais ils continuaient à avancer, et à murmurer des reproches. Au bout d'un moment, sa mère finit par hurler :
- Je te hais ! Tu n'es qu'une ordure ! Une vermine ! Tu es bonne à être irradiquer !
Shelly put enfin regarder son visage : celui d'un Sauveur. Son père lui aussi prenait les traits du Libérateurs, et ils criaient tous les deux :
- Meure !

Contrairement à ce qu'on peut penser, Shelly ne se réveillait pas en sursaut, mais se retrouva dans un noir complet, une obscurité opressante, effrayante. Elle avait peur, peur de tout, presque peur d'elle même, et puis ... Elle avait la sensation de disparaitre. Les ténèbres l'envahissaient, rentraient en elle, prenant peu à peu sa place. Et Shelly qui ne pouvait verser une larme, se contentant de fermer les yeux.


La jeune fille se réveilla en sursaut, les joues ruisselantes de larmes. Comme toujours elle ne put se retenir d'éclater en sanglot, qui ne durèrent d'ailleurs pas longtemps. En quelques minutes Shelly s'était déjà rendormie, la trace des larmes encore imprimée sur ses joues.
Revenir en haut Aller en bas
http://only-us.forumgratuit.org/
Contenu sponsorisé





Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Empty
MessageSujet: Re: Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !   Mouahahahaha !! Le RP tant attendu ! Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Mouahahahaha !! Le RP tant attendu !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Evil Reign :: Rps :: Centre de la Ville-
Sauter vers: